Le SALON des POETES

Venant d'une Valkyrie,
Je serai bien mal avisé
De me montrer trop surpris
Par leur légendaire fermeté

Je me dois toutefois
D'humblement confesser
Mon profond désarrois
De n'avoir affermi… que le pied!

Je me prends à espérer
avoir malgré tout attendri
L'humeur de mes chères Valkyries
Auxquelles j'adresse mille baisers.

Il n'est point question de talent
Quand les mots viennent naturellement.
Et c'est bien modestement

Qu'avec les mots je tente de jongler
Pour, encore un peu, essayer d'attirer
L'attention de mes muses tant courtisées

Alors je surfe la vague de l'instant:
Cet instant magique entre tous, évidement
Où se révèle encore quelques émerveillement

Mais la vague fini toujours par se briser:
Une fois passée la nouveauté, on fini par saouler
Il est donc temps pour moi d'aller me coucher.

Bonne nuit

Oh ! de prosélytisme je n'ai aucune envie
Et je n'oserai pas, à Odin, jeter la pierre.
Si la lecture de mes vers l'indiffère.
Et qui plus est si la nausée l'envahis.

Il n'est nullement besoin d'être médecin
Pour savoir qu'un mal de tête peut causer
Les souffrances du pauvre Odin : Ses nausées
Il faudrait couper, un amical conseil cher Odin,

Les trop nombreux cheveux que votre avatar,
Par malheur, porte trop bas sur le front
Mais?? Serait ce une corne à bout rond ???
Ah! Cher Odin si je confesse être bavard

Je réfute énergiquement de vous avoir fait cornard.
De mon coté c'est la danse et autres gesticulations
Qui provoque chez moi une totale aversion.
Que voulez-vous, nous sommes tous un peu barbare.

Il est bien tard quand chaque soir
Je rentre chez moi après mon quart
Mais bien que las et fatigué
Je ne peux me résoudre à me coucher

Pour bien dormir une fois sur l'oreiller
J'ai besoin, pour mon Esprit, de légèreté
Et ainsi me libérer des soucis de la journée.
à cet instant, un sourire, un rire est inespéré.

Par delà l'écran, via un réseau d'étincelles
Que puis je espérer de mieux comme récompense
A mes strophes lancées avec plus d'espoir que de confiance
Qu'un rire dans la nuit. Merci à toi Olrun-L.

Le Mot, la Pensée, le Coeur

Savoir utiliser ses mains fait de vous un bon ouvrier,
Pour devenir Artisan il faut en plus utiliser sa tête.
Réaliser et concevoir ne sont pas, du savoir, le faîte :
Le cœur étant l’ultime ingrédient qui permet de créer.

La Main, l’Esprit et le Cœur s’ils sont subtilement dosés
Ouvrent un univers de création aux surprises insoupçonnées.
Les mots sont la main et ne peuvent être dissociés de la pensée
Sans elle les mots sont vides et condamnés à être insensés

La pensée est l’Esprit que j’ai évoqué, c’est elle qui est véhiculée
Au même titre qu’un cru qui sans sa bouteille est partout répandu.
Une bouteille vide, aussi belle soit-elle, n’est bonne qu’au rebut.
Les mots habillent la pensée pour qu’elle soit communiquée.

La pensée pour la pensée ne produit que de l’ennuis
Pour être touché par la pensé c’est le cœur qu’il faut viser
Et l’on perçois alors toutes les nuances et la subtilité
Qu’il faut cultiver, caresser, afin d'en récolter quelques fruits